Tout d'abord j'ai nommé, le grand Môssieur Vuillemin
Puis Maitre Edika, le plus fou de tous!
Et enfin l'excellent Tronchet et son Jean Claude Tergal des familles!
Biensûr, il y en a beaucoup d'autres mais un podium n'a que trois places assises alors excusez moi messieurs Maester et Gotlib ou autres Geluk!!!
Commentaires :
yes
Reiser, Edika, Gotlib, Wolinski, Geluck (rien à voir avec les 4 autres, mais le chat y'm' troue trop)
Bel hommage !
tout cela c'est bien joli, mais leur père spirituel à tous ces dessinateurs c'est quand même le grand, l' émormissime, le jekiffetropdlaballe JACQUES FAIZANT >> respect !
Re:
Nous sommes biezn d'accord sur le ton à prendre^^.
Il a du barbouiller dans les almanachs Vermot lui non?
dans la série j'ai vraiment rien d'ot' à foutre!!! ( et je le prouve):
Jacques FAIZANT devient dessinateur de presse
en 1945 : Son premier dessin sort sur une colonne dans l'hebdomadaire "Carrefour". Sa carte de presse porte le numéro 7444. Tout d'abord journaliste humoriste dans "La Vie Catholique", avec une bande dessinée sans légende, Jacques FAIZANT raconte les aventures et mésaventures de "M. Patraque" pendant environ 5 ans. Parallèlement paraît une autre bande dessinée dans "France Dimanche", "Adam, Ève et Caïn". Mais au bout de 14 ans, Jacques FAIZANT ne supporte plus cette famille (surtout Caïn !) et rompt son contrat. Tous ces dessins sont repris entre autres dans "Les dernières Nouvelles d'Alsace", "Le Dauphiné", "La Voix du Nord",...Dans "Bonjour Dimanche", il présente une nouvelle bande intitulée: "Trompette et Clairon".
En 1956, Marcel Dassault lui propose un contrat à durée indéterminée, pour six dessins au lavis, sur deux pages chaque semaine, dans "Jours de France". Naissent alors : "Les Marins", "Les Vagabonds" et "Les Chats". Trois ans après, il entre au quotidien "Paris-Presse". Un jour, "Match" lui demande un dessin et c'est pour ce journal qu'il invente "Les Vieilles Dames". Elles ne le quitteront plus. ("C'est mon côté gigolo!", dit-il...). Les Vieilles Dames, nous les verrons partout et dans toutes les situations.
Depuis 1959, Jacques FAIZANT dessine donc dans "Paris-Presse".
En 1960, lors des Jeux Olympiques, catastrophiques pour la France, il fait, pour s'amuser, un dessin sur le sujet, mais en y associant le général De Gaulle, Président de la République. C'est son premier dessin politique. Les retombées sont énormes. Commence alors avec Pierre Charpy, son rédacteur en chef, une âpre discussion :
"-Coco, tu continue!
- Pas du tout, je n'y connais rien en politique.
- Débrouille-toi, mais je veux dorénavant des dessins politiques signé Jacques FAIZANT.
- Tu es fou, ce genre de truc, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
- Mais si,
- Mais non...".
Depuis ce 1er septembre 1960, Jacques FAIZANT ne s'arrêtera plus. Et pendant 7 ans il continuera à "Paris-Presse" à donner chaque jour un dessin sur la vie politique française et internationale. Mais Monsieur Dassault veut aussi son dessin politique par semaine : pour ce faire, il offre à Jacques FAIZANT une page entière couleur. A partir de là, il y aura deux dessins couleur par semaine sur 2 pages. En 33 ans, Jacques FAIZANT aura créé environ 7000 dessins pour "Jour de France".
Ses marins sont vite repérés par la Marine Nationale qui longtemps restera persuadée qu'il a fait son service militaire dans la Marine... à tel point qu'il est invité à Brest par la Royale, sur le DUGAY-TROUIN et fait "Quartier Maître d'Honneur". Comme tous les ...vrais marins, Jacques FAIZANT n'a d'ailleurs pas le... mal de mer! Quelques années plus tard, il sera également reçu en grande pompe sur l'OURAGAN. Enfin, il participera aux manoeuvres navales en Méditerranée, à bord du COLBERT, qui est maintenant en poste fixe à Bordeaux, comme Musée de la Marine.
Mais revenons à sa carrière de dessinateur de presse : Il démissionne de "Paris-Presse" en 1967, pour entrer au "Figaro" le 1er septembre de cette même année. Depuis 29 ans, il fait donc, dans ce journal, un dessin quotidien sur les Grands de ce monde. En outre, à partir de 1973, Jacques FAIZANT collabore au "Point" pour une page politique hebdomadaire : il ne s'agit pas là d'un seul dessin, mais de toute une mise en scène de personnages commentant l'événement le plus marquant de la semaine. Et c'est depuis 23 ans au "Point" que "Chère Tatie", "Les Vieilles dames", "Mame Bizet" et "Mame Lecagneux" entre autres... racontent à leur manière les tenants et les aboutissants de la Haute Politique de ce monde. Ainsi, si l'on prend la calculette, que l'on additionne tous ses dessins depuis 1945, sans oublier ceux pour la publicité, les pages de couverture et autres, on constate que Jacques FAIZANT a déjà produit, à ce jour, environ...50 000 dessins.
Il ne faut en outre surtout pas omettre que Jacques FAIZANT est également un littéraire : il excelle entre autres dans les alexandrins, les anagrammes, les vers olorimes et il a écrit 4 spectacles pour le théâtre et un roman. (Lydia BLANC-DAIRE)
"Je dis rarement que je suis dessinateur; je dis que je suis journaliste; je fais passer ce que j'ai envie de dire par le truchement du dessin; je suis d'abord journaliste; ensuite je dois illustrer l'événement d'une façon claire, vraie et amusante, comme un chroniqueur" (J.FAIZANT).
Bibliographie
Titre | Editeur | Nombre de pages | Date de parution |
---|---|---|---|
Les vieilles dames et les hommes | Denoël | 1983 | |
Les vieilles dames | Denoël | ||
Encore des vieilles dames | Denoël | ||
Les vieilles et les loisirs | Denoël | 1983 | |
Toujours des vieilles dames | Denoël | ||
Ohé du bateau | Denoël | ||
Y’a comme un défi | Denoël | 1996 | |
Attachez vos ceintures | Denoël | 1995 | |
Quand un gendarme rit | Denoël | 1995 | |
Les uns et les autres et réciproquement | Denoël | 1994 | |
La main passe | Denoël | 1996 | |
En dérangement | Denoël | 1998 | |
Une migraine opiniâtre | Denoël | 1990 | |
Patatras | Denoël | 1993 | |
La nature des choses | Denoël | 1990 | |
Chirac bon pour le service | Denoël | 1995 | |
Si j'aurais su, j'aurais pas dissolu | Denoël | 1997 | |
A voté | Denoël | 1992 | |
Par ici la sortie | Denoël | 1993 | |
Ca coince | Denoël | 1994 | |
Vive le Roué | Denoël | 1989 | |
90 rude la paix | Denoël | 1990 | |
Fallait le faire | Denoël | 1988 | |
Quelque part au niveau du vécu | Denoël | 1991 | |
Viens chez moi, y'a des urnes | Denoël | 1988 | |
Au temps pour les crosses | Denoël | 1991 | |
Chaud devant | Denoël | 1987 | |
De tout pour faire un monde | Denoël | 1988 | |
Les soldats de l'an deux | Denoël | 1983 | |
On se souviendra de ce millénaire | Paris: Denoël | 144 pages | 1999 |
Re: dans la série j'ai vraiment rien d'ot' à foutre!!! ( et je le prouve):
Re: Re: dans la série j'ai vraiment rien d'ot' à foutre!!! ( et je le prouve):
De rien de rien, yatta^^
Mais, je pensais qu'il avait publié dans le Figue-à-rots en plus du Vermot, mais apparemment, j'ai rêvé.
Ana
Mon mien de "BDéiste" préféré, et un des seuls que je connaisse d'ailleurs, c'est Bill Watterson, pour ses Calvin and Hobbes!
:)