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un brin de paroles pas trop connes pour une fois!
--> ça me changera...
Si vous trouvez de qui c'est, je vous mettrai 5 sur mon échelle de doigts!!



Te souviens-tu de cet enfant et de ses yeux qui lui mangeaient le visage.
Te souviens-tu des deux dents de devant volées dans la nuit par toute une bande de souris.
Te souviens-tu de cet enfant, de sa panoplie de Zorro, de tout ce qu'il trouvait beau.
De ses grimaces devant la glace qu'on avait peur qu'il reste québlo si les cloches sonnent.

Je me souviens de rien, Maman, plus j'avance et moins je me retourne
Tu sais pour tout ça j'ai pas le temps, tout s'efface et la roue tourne.

Te souviens-tu de cet enfant si petit mais déjà si chiant.
Un ange malin, petit diable hautain qui de toutes ses facéties ramenait toujours l'attention sur lui.
Te souviens-tu de cet enfant, de notre amour si fort, nos joies, nos réconforts, nos milliers de pourquoi.
Te souviens-tu mon fils, te souviens-tu de toi.

Je me souviens de rien, Maman, plus j'avance et moins je me retourne
Tu sais pour tout ça j'ai pas le temps, tout s'efface et la roue tourne.

Te souviens-tu de cet enfant, quand son auréole s'allumait d'un sourire, dans la cour d'école venant sa mère venir, quand la tête entre deux mamelles il disait "Maman, t'es la plus belle".

Je me souviens de rien, Maman, plus j'avance et moins je me retourne
Tu sais pour tout ça j'ai pas le temps, tout s'efface et la roue tourne.

---------------------------------------------------------------------------

Je me réveille et planent sur mes rêves les cadavres debout de mes amis d'enfance et je me réveille dans l'éther acide de la mort qui ronge ma peau, mon moral. On y passera tous. Les petits lutins de ma mémoire mes compagnons d'histoire. Qui me dira pourquoi.

Etions-nous si méchants qu'on doive le payer si chèrement, étions-nous vraiment de trop que cette vie nous efface si tôt.

Qui a choisi pour nous de nous mettre tous dans le même trou, tous avant l'heure et chaque matin je me réveille avec dans la sueur de ma nuit froide et pénétrante, le cadavre de l'enfant que je fus hier encore naïf et romantique.

A croire encore que la mort est un jeu, à croire encore que je suis le plus fort!

Mais Raoul et Cathy dansent le tango désarticulés dans la tourmente, pantins de glace, miroirs de mon destin.

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Le monde entier ne saura jamais à quel point j'étais triste,
à quel point tu t'es trompée.
Le monde entier n'a même pas vu qu'on t'avait retrouvée pendue,
à tes pieds deux trois dessins et des lettres à tes copains.
Mais moi j'étais trop loin,
j'étais même pas là pour te tendre la main.
Le monde entier n'a pas chialé,
le monde entier n'est pas là pour ça,
le monde entier t'en a pas voulu autant que moi.
Si tu m'avais demandé,
moi j't'aurais dit que dans la vie,
ce qui compte c'est pas l'issue mais c'est le combat...
qu'il faut rendre ce que tu reçois,
les mauvais coups comme les plus bas,
et que rien que la beauté du geste
te donne raison sur ce que tu détestes.
Mais pour ça j'étais trop loin,
j'étais même pas là pour te tendre la main.
Allez!...
Moi j'avais pour toi des rêves pleins d'entrain
qui finissaient pas au cimetière d'Pantin
même si moi aussi j'ai une folle envie de dire
"Va te faire foutre la vie!".
Mais tu vois il me reste encore une bonne droite
et j'l'ai pas encore collée dans la gueule du monde entier.
Le monde entier ne saura jamais à quel point
j'étais triste, à quel point tu t'es trompée.
Le monde entier n'a même pas vu
qu'on t'avait retrouvée pendue,
à tes pieds deux trois dessins
et des lettres à tes copains.

--------------------------------------------------------------------------

Je me sens si seul ce soir,
tu es là pourtant, dans mon lit, dans ma nuit.
Je ferais mieux de me coucher contre ton corps
au lieu de rester là, à fumer encore et encore.
Mais tu sais pour moi,
il y a des choses simples qui ne le sont pas...
Et c'est toujours quand tu dors
que j'ai envie de te parler.
C'est toujours quand tu dors
que moi je dors pas.
Comme un lamantin qui se lamente
dans les eaux troubles du manque,
j'ai la mort aux trousses qui me fout les foies,
qui me hante, qui me tente, qui me vante son antre
et combattant immobile,
j'écoute bouillir mon sang, ma bile et battre à mes tempes
le décompte du temps
Et c'est toujours quand tu dors
que j'ai envie de te parler
et c'est toujours quand tu dors
que je veux pas crever.
Et la nuit s'éternise
et moi je penche comme la tour de Pise,
fatigué sur un dernier dessin,
encore un qui raconte que je me sens pas bien.
Alors j'ai sommeil mais je veux pas dormir,
alors je veille je sais qu'un jour tu vas partir.
Parce que c'est toujours quand tu dors
que j'ai envie de te parler,
c'est toujours quand tu dors que moi je dors pas
et le bleu du petit matin me délivre enfin
et je fume mon dernier joint et c'est déjà demain...

Responsable de ceci : dirkdiggler, le Dimanche 14 Décembre 2003, 15:04 dans la rubrique "paroles".

Commentaires :

mifmif
mifmif
14-12-03 à 17:39

Te connaissant un petit peu, je sais de qui il s'agit. Beaux poèmes n'est-il point?

 
dirkdiggler
dirkdiggler
15-12-03 à 09:46

Re:

c'est vrai...
Et encore, j'ai pas mis les plus tristes, j'ai pas envi que nos jouebeurs se tirent une balle!

 
Chewkapac
Chewkapac
15-12-03 à 11:38

j' hésite entre mano solo et carlos, hum hum.... en même temps j'ai beau cherché , y a pas écrit big bizoux... alors je dis mano.


 
Chewkapac
Chewkapac
15-12-03 à 11:38

j' hésite entre mano solo et carlos, hum hum.... en même temps j'ai beau cherché , y a pas écrit big bizoux... alors je dis mano.


 
dirkdiggler
dirkdiggler
15-12-03 à 11:40

Re:

félicitations, vieux!!!
Pour la peine, je te mets 5 sur mon échelle de doigts...